Quelles conséquences en cas de prise d’alcool pendant la grossesse ?

En France, la consommation d’alcool est fortement déconseillée pendant la grossesse. En effet, la prise de boissons alcoolisée engendre des conséquences graves sur le fœtus, notamment lorsque celle-ci est régulière. Toutefois, même une consommation ponctuelle est proscrite par n’importe quel professionnel de santé. Intéressons-nous aux conséquences de l’alcool sur le bébé à naître.

L’alcool traverse le placenta et touche directement le fœtus

L’intoxication alcoolique du fœtus s’explique par la capacité de l’alcool à traverser la membrane placentaire : le bébé est donc directement touché et ingère un taux d’alcool identique à celui de sa mère. Toutefois, si l’élimination de l’alcool est plus rapide chez un adulte, ce processus est beaucoup plus lent chez le fœtus, provoquant ainsi les conséquences que nous allons voir, dès à présent.

Les risques de l’alcool pour le bébé à naître

Un fœtus exposé à la prise d’alcool lors de sa croissance naîtra avec un ou plusieurs de ces problèmes de santé :

  • Un poids plus faible : en effet, l’intoxication alcoolique entraîne un retard de croissance dans l’utérus.
  • Des malformations possibles : malformations crâniofaciales, cardio-vasculaires, cérébrales, squelettiques, urogénitales, les dangers de la prise d’alcool pendant la grossesse sont nombreux et graves.
  • Un syndrome de sevrage : les nouveau-nés ayant été exposés à la prise d’alcool pendant leur croissance souffrent du manque, à la naissance. Ils sont plus agités et montrent également des troubles de la succion.
  • Un développement plus lent : il s’agit notamment du développement de la marche et du langage, résultant en des difficultés scolaires. Les enfants intoxiqués affichent également un quotient intellectuel plus bas que la moyenne.
  • Les processus neuro-comportementaux ralentis : ceux-ci peuvent également s’accompagner de troubles de l’attention, voire d’une hyperactivité.